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Augustine Faugeron

1912-1991

Photographe inlassable
de la vie villageoise

Louise Augustine Decoux est née à Paris le mercredi 10 novembre 1875 dans le 7ème arrondissement. Ses parents Léonard Decoux et Julie Vacher étaient libraires rue de Verneuil.

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Très jeune - elle n'a que 16 ans - elle épouse Léonard Faugeron, professeur au collège Lakanal de Treignac âgé de 32 ans. A son mariage le 9 août 1892, dans le 15ème, il y a du beau monde ! Le docteur Ernest Fleyssac de Treignac, Lucien Ninaud étudiant en médecine, Hippolyte Garnier éditeur et Adolphe Vacher, bijoutier boulevard Montparnasse.

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La plus grande partie de sa vie se déroule ensuite à Treignac où nait son fils René le 14 mai 1893. Louise exerce son métier de photographe sous le nom de Augustine Faugeron : une profession rare chez les femmes au début du 20ème siècle. Le travail d'Augustine se caractérise par un regard à la fois artistique et quasi ethnographique. Elle photographie un grand nombre de villages corréziens, mais aussi de nombreuses scènes typiques de la vie villageoise. Ces photographies se retrouvent dans deux collections intitulées "Corrèze pittoresque" et" La Corrèze illustrée". On reconnaît ces cartes postales à la signature "A.F".

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Augustine Faugeron habite d'abord rue Soulanches, à Treignac, une maison située à l'emplacement de l'actuel Hôtel de France. Son studio était en face. Elle a pour amie proche Marthe Hospital, née Chabrerie, dont le mari Jean Hospital est principal du collège Lakanal où exerce le mari d'Augustine. Les famille Faugeron et Hospital feront d'ailleurs construire des maisons jumelles en face de l'actuelle salle des fêtes de Treignac.

 

Pendant la première guerre mondiale, Augustine et Marthe montent une entreprise qui fabrique des "paillons" destinés à emballer et protéger les obus avant leur arrivée au front. Cet atelier en bois est situé en face de chez Madame Chaumont, l'ancienne fleuriste, dans la rue qui sera nommée "rue du 11 novembre 1918". Après guerre, l'atelier sera aménagé en salle de divertissements où seront donnés des pièces de théâtre, des bals, des projections de cinéma...

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Augustine est partie vivre dans les années 1950 à Nice.

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Elle décède le 15 juin 1958 à l'âge de 82 ans.

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Elle laisse un témoignage photographique remarquable où semblent saisis sur le vif la coupe des cheveux, les marchés de Treignac, le taureau du comice agricole, le forgeron et la pisciculture de Saint Hilaire les Courbes, sans oublier les paysages ruraux de tous les villages environnants.

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Photographe toute sa vie, il n'existe pas de photo d'elle, du moins à notre connaissance.

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